Terezin plage - Morten Brask

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Terezin plage-copie-1         Lecture en partenariat avec News Book

                                        &

                    les éditions Presses de la cité

 

                                                     Merci de cette opportunité !

 

 

 Edition : Presses de la cité

Parution : 11 Août 2011      

 

Dès son arrivée à Terezin, Daniel Faigel, jeune médecin danois hanté par un lourd passé, se retrouve plongé en enfer. Les conditions de vie dans ce camp de concentration sont terribles. Daniel passe ses journées à essayer d'arracher à la mort et aux déportations vers l'est quelques-uns de ses patients.

 

 

                                                      Challenge 1%

 


C’est un roman émouvant et délicat que « Terezin plage ». Ecrit non pas pour dire et redire encore les camps, mais  pour y décrire le quotidien de Daniel, jeune médecin Danois déporté dans cet endroit « pas comme les autres » parce qu’il est juif.


 Terezin  servait avant tout de camp de transit mais également à emprisonner des juifs de valeur : musiciens, artistes, etc., qui pourraient éventuellement servir un jour de monnaie d’échange. De ces présences s’est révélée une simili vie culturelle dans le ghetto.

La vie n’y est donc pas tout à fait la même que dans d’autres camps mais les risques existent bel et bien : le froid, la faim, la tuberculose, les emprisonnements dont on ne revient pas, le typhus et surtout : les listes…ces listes interminables, cruelles et arbitraires qui annoncent les noms de ceux qui partiront lors du  prochain convoi vers Auschwitz, Treblinka…

En plus des privations,  cette Peur qui plane  au quotidien, palpable dans l’air ambiant, dans chaque être, dans chaque regard, vrille chaque cœur.


Cette ville « offerte aux juifs par Hitler », ce ghetto, n’est autre qu’une vitrine de propagande et servira de démonstration pour la visite de la Croix-Rouge. Elle fera même l’objet du tournage d’un film.

Acteur bien involontaire de cette mascarade mais sans autre choix, Daniel y vit sur fond sur fond de souvenirs d’enfance ; de folie – celle de sa mère – ;  de bords de mer  - attenante à sa maison natale près de Copenhague- qu’il chérit dans ses rêves et qui l’aident à tenir ; ainsi que de son amour pour Ludmilla, jeune femme tchèque rencontrée sur place.

Daniel essaye à tout prix de maintenir cette vie à un niveau de normalité en soignant – avec presque rien -, en volant la nourriture des morts, en aimant Ludmilla  comme s’ils étaient libres, avec l’espoir ancré au plus profond d’eux d’en sortir un jour. Cet amour les pousse à vivre, à survivre chaque jour, osant même éprouver parfois un brin de bonheur…

 

« Certaines choses sont immuables à Terezin ; les disputes dans les files d’attente quand on distribue la soupe, la puanteur des latrines, les regards envieux des vieillards quand ils nous voient manger. Mais quand la lumière du matin éclaire doucement la ville, quand le soleil vient se refléter sur une vitre, que le vent joue avec un morceau de papier en le faisant tournoyer en l’air, qu’un ami vous salue dans la rue et que le ciel est bleu et immense au-dessus de Theresienstadt, on arrive parfois à oublier l’horreur et à se sentir tout simplement heureux. »

 

 

Ce livre est un roman. Il est  toutefois bien documenté.

 

Pour en savoir plus sur Terezin :  .


Lire  aussi les avis de : Angelebb ; L’encreuse ; Simaé ; Stupidgrin

       

                                         

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I
Malgré l'intérêt du sujet, j'ai peiné dans ma lecture. La plume ne m'a vraiment pas séduite ou alors c'est la traduction ???
Répondre
P
<br /> <br /> Je n'ai pas peiné sur la lecture. En revanche, avec le recul de quelques mois, je pense qu'il aurait pu approfondir un peu plus. Quant à la traduction, il y a sans doute un peu de ça, tu as<br /> raison.<br /> <br /> <br /> <br />