Orages ordinaires - William Boyd
Edition : Seuil
Parution : Avril 2010 (Points poche : Avril 2011)
Par un pur hasard, Adam Kindred, jeune climatologue spécialiste des nuages, se retrouve dépouillé en quelques heures de tout ce qu'il tenait pour acquis: sa carrière, sa réputation, ses cartes de crédit, son passeport, son portable, et même ses vêtements, soit tous les signes extérieurs de son identité humaine. Une succession de terrifiantes coïncidences fait de lui l'auteur tout désigné d'un meurtre.
Police et tueur à gages lancés à ses trousses, sa seule issue est d'entrer dans la clandestinité et de rejoindre la multitude de ces disparus qui hantent les grandes capitales mais demeurent indétectables sous les rayons inquisiteurs des radars sociaux. Entre ses poursuivants multiformes et insaisissables et ses frères en misère, Adam fait l'apprentissage cruel et fascinant de l'art de la survie à l'intérieur d'un Londres hors normes, peuplé de personnages forts inventifs face aux vicissitudes existentielles. En opérant - grâce à la chance et à l'amour - sa remontée à la surface du monde dit civilisé, Adam regagne l'espoir de redevenir lui-même et d'en finir avec cette vie en fuite orchestrée de main de maître par un auteur qui, lui, n'a rien laissé au hasard.
Mon impression :
Si la lecture de ce roman était agréable, l'histoire en elle-même ne m'a pas comblée. Et la fin laisse carrément à désirer, selon moi.
Classé comme "le" meilleur roman de Boyd par Lire... je ne suis pas d'accord ! Même si je n'ai pas tout lu de cet auteur, celui-ci ne restera pas dans mon top lecture. Je lui ai mille fois préféré "La vie aux aguets" ou encore le magnifique "A livre ouvert".
Il y a quelques bonnes choses toutefois dans cette
histoire-là (oui, quand même ) notamment ce
que l'on peut devenir, ce que les aléas d'une vie peuvent faire de nous : d'un honnête homme un tueur ? d'un tueur quelqu'un de sensible ? Tout cela jusqu'à un certain point, évidemment.
Une dose de cynisme et d'ironie qui ne sont pas pour
me déplaire...