Debout les morts - Fred Vargas
Edition : J'ai lu (Viviane Hamy Avril 1995)
Parution : Mars 2000
Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis découvre, dans son jardin, un arbre qu'elle ne connaît pas. Un hêtre. Qui l'a planté là ? Pourquoi ? Pierre, son mari, n'en a que faire. Mais la cantatrice, elle, s'inquiète, en perd le sommeil, finit par demander à ses voisins, trois jeunes types un peu déjantés, de creuser sous l'arbre, pour voir si... Quelques semaines plus tard, Sophia disparaît tandis qu'on découvre un cadavre calciné. Est-ce le sien ? La police enquête. Les voisins aussi. Sophia, ils l'aimaient bien. L'étrange apparition du hêtre n'en devient que plus énigmatique.
Ayant, sans succès, plusieurs fois tenté d’accrocher aux romans de Fred Vargas, cette lecture m’a surprise moi-même. Mais on a insisté, vivement conseillé, me disant que ce titre-là figurait parmi ses meilleurs.
Bon, je ne suis pas du style à éliminer à tout jamais de ma Pal un auteur, sachant que certains n’en écriront peut-être qu’un qui me plaira, alors qu’à d’autres je passe bien des maladresses…parce que je les aime bien ?? Là n’est pas le sujet de ce billet et je ne disserterai donc pas sur le pourquoi…je dois être simplement humaine, c’est tout ! Malgré tout, j’essaye de toujours donner une chance au livre (et non, seulement à l’auteur) de me convaincre et/ou de trouver des points positifs.
Pour en revenir à ce roman de Madame Vargas, je reconnais que cette fois-ci, elle est parvenue à me captiver. Ce n’était pourtant pas encore gagné au bout de deux ou trois chapitres.
Et puis au fil des pages, j’ai fait la découverte des évangélistes et je reconnais que ces personnages hauts en couleurs me sont devenus sympathiques. Quelle trouvaille que ce trio d’historiens, à chacun sa période de l’Histoire et à chacun son étage de la maison : drôle, détonnant et ça marche.
Du coup j’ai avancé dans le récit, surtout, je crois, pour les voir évoluer sous mes yeux. L’histoire en elle-même est une bonne intrigue policière avec ce qu’il faut de rebondissements et de fausses pistes.
Je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Alors, prête à lire d’autres Vargas ? Je ne sais pas. Sans doute si j’en ai l’occasion, puisqu’il paraît qu’on retrouve les évangélistes dans d’autres opus…
C'était agréable et j'avais besoin d'une lecture de détente,mais de là à me jeter sur sa production…je ne pense pas.