Cinquante nuances de Grey - E.L.James
Édition : LATTES
Parution : octobre 2012
Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…
Oui, oui, je sais… lire « cinquante nuances », je m’étais bien jurée que non. Mais alors comment savoir ce qu’il contient vraiment pour être et demeurer en tête des ventes aussi longtemps ? Alors je l’ai lu. Et, je ne comprends toujours pas ce « phénomène ».
Il se veut un roman romantique, il y en a d’autres et de plus beaux ; libérateur ? de quoi : préjugés, tabous ? Là encore, d’autres romans sensuels et/ou érotiques existent, bien plus en finesse et en belles écritures.
Il parait que ce roman envoûte, obsède, marque à jamais, bref qu’il est addictif. Si je concède que l’histoire fonctionne, que certains passages osés font leur devoir excitant (d’ailleurs, ça ne gêne personne qu’il soit partout en tête de gondole à la portée des jeunes, voire des très jeunes ???)
Mais Anastasia est quand même très culcul (naïve ? jusqu’à un certain point, dirais-je.) ; le beau, riche et jeune monsieur Grey avec sa face cachée et sombre fait donc rêver à ce point ?
Personnellement, je trouve affligeant que ce roman fasse fantasmer tant de monde, et après l’avoir refermé, la question qui me vient est : Mais quel(s) manque(s), quelle(s) frustration(s) met-il en évidence dans notre société ?...
C’est vite lu, mais il n’en reste rien ensuite. Les conversations, les attitudes sont autant de clichés qui flirtent souvent avec le ridicule et il n’y a là aucune révélation à bouleverser la face du monde et certainement pas les rapports humains (les relations dominant/dominé ; des contrats de sexe entre amoureux…brrr !)
Une chose est certaine, je ne lirai pas la suite.