Virtuoses - Max Genève

Publié le par Plume

virtuosesEdition : Serge Safran

Parution : Août 2012

 

Été 2001. Le cinéaste européen Peter Waltman s'envole vers les États-Unis pour réaliser un film sur la célèbre violoniste Frederika Murray. Au même moment, Willy, son coéquipier lors de nombreux tournages au Moyen-Orient, est assassiné en Bavière.
Waltman découvre l'Amérique, fasciné par la beauté, la vitalité et la violence de ses villes : New York, Philadelphie, Washington, San Francisco, Los Angeles, Chicago, Boston. Il y croise des patrons de majors californiennes, des artistes, des journalistes mais aussi des êtres beaucoup moins favorisés, voire dangereux...
Dans ce roman conduit avec force, les événements suivent une pente surprenante qui n'interdit pas l'irruption de l'amour ni la hantise de la mort. Max Genève y affronte la complexité du monde avec ce goût déjà ancien de l'art des naïvetés tempérées que peut enseigner la fréquentation assidue de Nabokov, Borges ou Gombrowicz.
Peter, Frederika, la plupart des personnages principaux sont autant de virtuoses qui jouent leur partition sans faiblir jusqu'à un certain jour tragique de septembre, dans une Amérique au tournant du siècle.

 

Dans la jungle de la rentrée littéraire, il est des romans qui passent inaperçus ou presque, et c'est fort dommage car il s'y trouve quelques pépites : "Virtuoses" est de ceux-là.


Ce roman se lit d'une traite comme une belle histoire et en même temps il évoque des thèmes aussi profonds que la politique, la violence, l'amour, la conséquence des actes.

 

C'est aussi la découverte de l'Amérique avec un regard neuf, celui d'un quinquagénaire plein d'à priori contre cette dernière, qui la découvre après avoir parcouru le monde entier et surtout le proche orient envers lequel il ressent une grande attirance.

L'histoire se déroule jusqu'au 11 septembre qui  infligera de toute sa violence à l'Amérique une cicatrice indélébile.

 

Suite au meurtre de son coéquipier, Peter revient sur les reportages tournés auprès de  personnalités : un certain commandant Massoud ou un certain Ben Laden alors à la tête d'une inoffensive entreprise agricole au Soudan.

Peter cherche à comprendre et par là même déclenche en nous des réflexions : rien n'est  jamais anodin en ce monde, et surtout pas en politique internationale.

 

Au rythme de concertos, de violon, d'amour, d'humour, de films, le roman se déroule et le lecteur y prend une part entière car il ne peut pas juste survoler ces pages, il s'y laisse emporter en totalité.

 

Une image peu commune de l'Amérique, une belle surprise et une excellente lecture !

 

Merci à Babelio et aux éditions Serge Safran pour cette découverte.


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Publié dans Lectures

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E
Il est dans ma liste de souhaits, je crois que je vais me décider!
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P
<br /> <br /> Je te le conseille !<br /> <br /> <br /> <br />