Cyanure - Camilla Läckberg
Edition : Actes Sud
Parution : Novembre 2011
Quelques jours avant Noël, sa petite amie, Lisette Liljecrona, invite Martin Molin (collègue de Patrick Hedström) à venir passer le week-end avec sa famille sur la petite île de Välo en Suède. L’idée ne l’enthousiasme guère et c’est à contrecœur qu’il accepte de l’accompagner. Ses appréhensions se voient confirmées lorsqu’il fait la connaissance des Liljecrona. Avec plus ou moins d’élégance, tous s’acharnent à obtenir les faveurs du patriarche dont la fortune s’élève à plusieurs milliards de couronnes. Cette course à l’héritage tourne court lorsque, le soir même, Ruben, déçu et furieux contre les membres de sa famille, affirme les avoir déshérités. Gagné par son emportement, le vieil homme meurt soudainement, vraisemblablement victime d’un malaise cardiaque. Une tempête de neige fait rage dans la région et les hôtes sont dans l’impossibilité de regagner le continent. Martin prend alors la situation en main et constate que Ruben a été empoisonné. Personne n’a pénétré dans la maison, le meurtrier est donc forcément parmi les convives. En les interrogeant, le jeune policier tente avec peine de démêler les vieilles rancœurs familiales des pistes plus sérieuses. Seul Matte, l’un des petits-enfants de Ruben, semble sincèrement affecté par sa mort. Comme tous les moyens de communication avec l’extérieur sont coupés, Martin se retrouve livré à lui-même face à sept suspects. Bientôt, un nouveau meurtre est commis. Le cadavre de Matte est retrouvé étendu dans sa chambre, une blessure par balle déchirant sa poitrine…
Alors qu’elle délaisse son couple fétiche pour la première fois, on ressent à la lecture de ce court roman que l’auteur a été très influencée, si ce n’est largement inspirée par Agatha Christie et Sherlock Holmes. Après tout pourquoi pas, elle ne sera ni la première, ni la dernière...
Mais Camilla Läckberg offre au lecteur un moment policier à huis clos assez mou qui semble déjà lu et relu bien des fois. Les personnages ne sont guère convaincants et l’ensemble manque de profondeur.
La petite touche d’humour très personnel de l’auteur relève cependant un peu l’histoire sans arriver à lui procurer grand éclat.
Un polar succinct qui ne restera sans doute pas dans les annales malgré sa
couverture superbe et son format agréable (surtout pour son
prix de 17,10€ et seulement 128 pages...) .
La lecture de ce titre entre dans le cadre du "Défi cent pages" de La part manquante :
mais également dans le challenge "Littérature Nordique" de Myiuki
Mes autres lectures pour ce challenge : ici